The Loud Whisper Takeover

BONUS 3: Nutrition et Entraînement, Les Secrets d’une Carrière Durable en tant qu’Artiste-Athlète (Français)

July 27, 2024 Host: Cindy Claes Episode 3

This BONUS episode is in French. For subtitles in your preferred language, we recommend our listeners to watch it on Youtube. This is a beautiful interview about how to stay in our creative movement industries in the long term, through training and nutrition.

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Blessures, prise de poids, vieillissement, diminution de son niveau de performance... comment rester dans l'industrie à long terme en tant que danseur, cascadeur, ou artiste du mouvement?

Notre invité Issa de TLA Coaching, partage son approche en tant que coach et personal trainer. Issa faisait de l'athlétisme. Il ne fait plus de compétitions aujourd'hui, néanmoins il continue à s'entraîner exactement comme un athlète. 

Nous discutons de l'importance d'une hygiène de vie irréprochable pour optimiser ses performances, que ce soit dans le sport ou la danse. Conseils sommeil, nutrition, récupération, cet épisode veut donner aux danseurs et artistes du mouvements une meilleure compréhension des outils qui pourront prolonger leur carrière. 

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Speaker 1:

Welcome to the Loud Whisper Takeover podcast. Today is an episode in French. Aujourd'hui, on a un épisode en français et on va parler de la longévité de l'artiste-athlète. Comme vous le savez, je suis une actrice d'action, je fais des combats chorégraphiés pour l'écran. j'ai un parcours en tant que chorégraphe, en tant que danseuse, tout ça, c'est super. Mais comment est-ce qu'on reste dans l'industrie à long terme? Il y a beaucoup d'épisodes dans ce podcast où on parle du mindset, mais aujourd'hui, on va parler du corps, des blessures, de la nutrition. Comment est-ce qu'on fait notre métier à long terme? Alors, longue histoire courte. Dans ma trentaine, j'ai perdu le contrôle de mon corps. J'avais énormément grossi, mon niveau d'énergie était super bas. Je pensais sincèrement que ma carrière, c'était terminé, ma carrière dans le mouvement.

Speaker 1:

J'ai rencontré un premier entraîneur qui m'a changé ma vie et qui a sauvé ma santé, qui m'a aussi fait aimer aller à la salle de sport, parce que je peux vous dire que moi, la salle de sport, je la détestais, malgré que j'avais été danseuse professionnelle. Je pensais bien manger, mais en réalité, j'avais rien compris à la nutrition. Puis, j'ai rencontré un deuxième entraîneur, en Belgique, qui a changé ma manière de voir comment m'entraîner. Il m'a vraiment permis de changer mon game. En fait, il m'a permis de voir comment je pouvais vraiment faire une connexion entre ce que je faisais à la salle de sport avec toutes mes autres activités en tant qu'artiste athlète. Alors, aujourd'hui, j'ai un invité spécial et je vous invite à rencontrer Issa de TLA Coaching.

Speaker 2:

Salut, issa comment ça va? Salut Cindy, comment vas-tu? Bonjour à tout le monde.

Speaker 1:

Je suis super emballée de te parler aujourd'hui. Alors, d'abord, pour que les gens comprennent un peu ton monde, toi, ta marque, enfin, ton business, c'est TLA Coaching ou TLA Coaching. D'abord, tu peux nous expliquer d'où vient ce nom et pourquoi tu as donné ce nom à ta pratique du coaching?

Speaker 2:

Oui, c'est tout simplement parce que, voilà, c'est par rapport déjà à moi-même, c'est faire cette transition-là de C'est toute ma vie. Donc, j'étais athlète Et, pour l'instant, je ne m'entraîne plus pour des compétitions ou autre chose, mais je continue à m'entraîner comme avant. Voilà, c'est une transition de l'athlète. On va dire pro à l'athlète de la vie. Donc, je pense que même si tu ne prépares pas une compétition, tout le monde devrait vraiment entraîner son corps de cette façon-là. C'est pour ça que j'ai gardé ce nom-là, que j'ai préféré avoir ce nom-là Entraîne-toi comme un athlète, même si tu ne dois pas préparer une compétition, tu dois entraîner-toi comme ça, parce que c'est beaucoup plus bénéfique que de Et c'est plus complet pour quelqu'un, et ça aide beaucoup dans ma vie de tous les jours.

Speaker 2:

Je suis beaucoup plus en forme, je suis plus apte à faire beaucoup plus de choses que si je faisais juste. Je ne dis pas que le bodybuilding, c'est quelque chose de mauvais, mais voilà, le bodybuilding, c'est bien quand tu vas faire une compétition, c'est très physique, on va montrer le physique. Mais après, je ne trouve pas que c'est très intéressant pour quelqu'un qui est apte à s'occuper de ses enfants, par exemple, à jouer avec ses enfants, tu vois, à faire ses activités dans la vie de tous les jours. C'est pour ça que j'ai voulu donner ce nom-là. Et puis, c'est une façon de s'entraîner que je trouve, que, personnellement, j'aime bien, parce que c'est bénéfique sur plusieurs points.

Speaker 1:

Et voilà, c'est toute une philosophie qui les gens ne devra plus se tourner vers cette façon de s'entraîner. Tla, coaching, train like an athlete. Tu entraînes et on va dire monsieur et madame, tout le monde, tu les encourages à s'entraîner comme des athlètes. Tu entraînes aussi des athlètes comme moi. Je suis venu chez toi, je t'ai envoyé aussi des danseurs qui sont vraiment bluffés par ta manière d'approcher les choses et ça leur change leur vie. Alors, toi, en tant qu'athlète, c'est quoi ton parcours? Qu'est-ce que tu faisais en tant qu'athlète avant d'être?

Speaker 2:

coach. Moi, je faisais du sprint, je faisais 100-200 mètres, Voilà, athlétisme, et voilà. J'ai fait ça plusieurs années Et, à un certain moment, j'ai eu ce truc-là que j'ai dû arrêter parce que j'avais aussi beaucoup de blessures. J'ai eu beaucoup de blessures dans ma carrière Et, à un certain moment, c'est la fin de carrière. Donc, il fallait passer à autre chose. Et pour rester dans le milieu du sport, je me suis converti. De toute façon, je n'ai pas arrêté de m'entraîner. Je continue à m'entraîner presque comme avant. Pour revenir à ce que tu me demandais je suis un sprinter. Maintenant, je continue à faire plus ou moins les mêmes entraînements qu'avant, même si je ne me prépare plus pour une compétition.

Speaker 1:

Et alors, quand tu étais jeune athlète, est-ce que tu comprenais déjà tout l'aspect nutrition, tout l'aspect comment s'entraîner en salle pour que ça te permette d'être encore plus performant sur la piste. Ou bien est-ce que ça c'est venu, en fait, en étudiant le fitness en profondeur, en étudiant la nutrition en profondeur? Un peu ce qui m'est arrivé, comme moi en tant que danseuse, c'est venu plus tard dans ma vie où toi, très jeune, tu étais déjà très conscient de tout ça?

Speaker 2:

Non, pas vraiment. Quand tu es jeune, tu sais que tu dois avoir une hygiène de vie. En plus, l'athlétisme, c'est un sport qui demande beaucoup de rigueur et comment je vais dire ça ça demande beaucoup plus d'acidité. Donc, on savait que voilà, pour bien performer, tu devais avoir une bonne hygiène de vie. C'est pas pour autant que je savais tout ce qu'il fallait faire. On avait les conseils des coachs et tout par rapport à ça, et on suivait. On suivait au mieux, mais bon, on pouvait. il y a toujours moyen de faire mieux quand j'étais jeune, mais de toute façon, déjà, à la base, on savait d'office qu'il fallait avoir une bonne hygiène de vie, bien dormir, bien manger, pour pouvoir gérer les entraînements et les compétitions, et ça, c'est sûr. Mais bon, on était jeunes, en même temps, on voulait profiter un peu aussi. Donc, ce n'est pas pareil que la conscientisation que j'ai maintenant, quand j'étais jeune, et maintenant, ce n'est pas la même chose.

Speaker 2:

Donc, si je pouvais recommencer quand j'étais jeune, c'est sûr que je ferais beaucoup mieux les choses que quand j'avais fait, même si j'étais conscient, je n'avais pas toutes les clés que j'ai maintenant, toutes les connaissances que j'ai maintenant. Si j'avais appliqué ça quand je m'entraînais, c'est vrai qu'on mangeait bien, on s'entraînait, mais en même temps ce n'était pas pareil comme je le faisais maintenant. Donc les connaissances que j'ai maintenant, si j'avais pu appliquer ça quand j'étais plus jeune, ça aurait été autre chose, certainement.

Speaker 1:

Je suis dans le même cas, parce que je me dis si j'avais su ce que je sais aujourd'hui, si j'avais pu l'appliquer quand j'étais plus jeune, au pic de ma carrière de danseuse, j'aurais pleuré beaucoup moins, je me serais blessée beaucoup moins, j'aurais eu beaucoup moins de problèmes aussi avec l'image de mon corps, parce que dans la danse, on est quand même soumis à des critères esthétiques qui sont assez restreints. Donc, c'est vraiment pour ça que je veux que tu partages ton savoir aujourd'hui, dans cet épisode, parce que aussi, une des choses pour lesquelles, moi, j'admire ton travail, c'est quand, moi, évidemment, tu m'as aidé à m'entraîner, à me faire comprendre comment m'entraîner mieux. Mais je te vois aussi coacher des gens qui sont blessés, qui ont beaucoup moins de capacités physiques, qui se sont laissés aller pendant plusieurs années, et tu es capable vraiment d'entraîner n'importe qui Et ça, je trouve ça vraiment incroyable. Tu es capable d'adapter les entraînements à tous les physiques, que les gens soient blessés, pas blessés. Comment est-ce que tu as développé tous ces outils pour pouvoir t'adapter à tout le monde? Comment tu as développé ces connaissances?

Speaker 2:

Toutes ces connaissances, comment? je vais dire Oui, il y a les formations de base, et puis il faut pouvoir aussi comprendre quelqu'un. Moi, je fais toujours un entretien, au début, avec quelqu'un, et dans cet entretien, je parle avec la personne, je vois un peu comment allez, si, comment, la personne, elle est déterminée, comment, comment faire son, comment dire ça en boarding, en anglais, on va dire comment, comment, comment le comment il vient à bord comment il s'engage son démarrage.

Speaker 2:

Donc, et après, bon, il y a toujours des petits tests physiques qu'on va faire aussi, et à partir de là, ouais, c'est de sentir aussi, voilà le passé de la personne, d'où est-ce qu'elle vient. Mais bon, le plus important, c'est d'avoir un peu un départ et après de là, bah, faire progresser petit à petit les entraînements aussi, et c'est hyper important que le mental des gens suive, parce que les gens, parfois, ils savent faire des choses. Évidemment, ils ne savent pas tout faire, mais voilà, ils savent faire des choses, mais ils n'ont plus confiance en eux aussi. Et la première chose, c'est d'arriver à leur faire, et la première chose, c'est d'arriver à le prendre, à le faire aller. Qu'ils prennent conscience qu'ils savent faire des, qu'ils savent aussi faire des choses. Et par rapport aux exercices, ouais, il y a de multiples types d'exercices et donc, c'est, c'est un savoir, c'est tout un savoir. Pour comment je vais dire ça? pour adapter un exercice à quelqu'un, pour le faire travailler sans qu'il ne se blesse, mais qu'il soit au-dessus de… Qu'il sorte un peu de son confort.

Speaker 1:

Il me semble aussi que tu es vraiment passionné de l'analyse du mouvement.

Speaker 2:

J'ai l'impression que tu regardes le corps et t'analyses le mouvement d'une manière très profonde il y a des choses qui sont, c'est tout à fait naturel, une fois que tu connais un peu le corps humain, que tu as l'habitude, c'est l'expérience. On va dire que ça fait depuis le temps que je coach, j'ai eu presque beaucoup de cas, j'ai même entraîné quelqu'un qui était en chaise roulante, je sais pas si tu as vu, tu n'as jamais vu ce qu'il y avait. Bon, voilà, il faut s'adapter et ça allait bien. Voilà, c'est aussi un peu dans la tête.

Speaker 1:

C'est d'arriver à changer un peu comment les gens, la personne en face de toi va appréhender les choses et à partir de là, voilà, une fois qu'on essaie quelque chose de là, on peut le faire progresser et c'est super important, ce dont tu parles maintenant, la confiance en soi, et tout ça, parce que, évidemment, il y a la confiance en soi de monsieur et madame tout le monde, est-ce que je suis capable de m'entraîner de la manière dont tu m'entraînes? Mais après, il y a l'artiste-athlète. On a ça aussi quand on est blessé. Quand on se blesse, on perd confiance en soi, on a peur de se blesser encore, plus Et plus. Et là aussi, toi, par exemple, tu m'as beaucoup aidé quand, moi, j'étais blessée l'année dernière, pour me dire Ok, je peux continuer à m'entraîner, mais comment? Et tu m'as aidé à répondre à ce genre de questions?

Speaker 2:

Tout à fait, parce qu'il faut partir du point où c'est vrai que ce n'est pas l'homme qui doit s'adapter à l'exercice, mais l'exercice doit être aussi adapté à l'homme. Et si tu penses comme ça, tu peux mieux faire travailler quelqu'un que de vouloir. Voilà, parce que tout le monde peut faire un squat, mais tous les types de squats ne sont pas adaptés à tout le monde. D'accord, et à la base même, tout le monde n'est pas obligé de faire un squat. Il y a beaucoup d'exercices quand tu ne sais pas faire un squat pour faire travailler la personne, et petit à petit, la personne reprend confiance.

Speaker 2:

Le corps s'adapte. Si l'alimentation suit, la récupération suit, parce qu'il faut aussi voir tout ça. Quand tu ne sais pas seulement l'exercice qui doit être adapté, aussi il faut voir comment la personne récupère d'un exercice ou d'un entraînement que tu fais à la personne pour pouvoir adapter, et petit à petit, le corps change très vite. Le corps s'adapte parce qu'il n'a pas le choix. Si la personne fait les choses comme il faut, le corps n'a pas le choix, il s'adapte. Et à partir de là, la confiance vient parce que la personne a réussi à faire quelque chose et après, on sait faire plus j'adore ce que tu as dit c'est pas l'homme qui doit être adapté à l'exercice, c'est l'exercice qui doit être adapté à l'homme.

Speaker 1:

et aussi le fait que tu dis que le corps s'adapte très vite, et je pense que ça aussi, ça donne très confiance, et aux gens qui débutent dans le fitness, en fait en réalité, en quelques mois, notre corps peut changer. Et un artiste athlète qui est blessé, Par exemple. moi, l'année passée, j'étais blessée à la cheville.

Speaker 2:

Quand j'étais voir le kiné, on m'a dit Cindy, là ça va prendre huit ou neuf mois Et en réalité, en c'est ton mental, parce qu'incertement, il faut que le mental prenne aussi le dessus par rapport à à ce qu'on te dit. Il n'y a pas de fatalité, parce que les gens qui viennent chez moi, ils ont vu un truc qui les a intéressés. Après, je ne pense pas que tout le monde vient chez moi, parce que tu penses peut-être que j'entraîne tout le monde, mais je ne pense pas que c'est tout le monde qui va venir chez moi, parce qu'il faut, voilà, il y a une certaine mentalité que moi j'aime voir aussi chez les gens, et voilà, tout le monde n'a pas ça, et souvent, c'est même déterminant pour quelqu'un pour avoir du résultat. Quand on n'a pas cette mentalité là, tu vois donc ouais, du résultat, quand on n'a pas cette mentalité-là, tu vois Donc ouais, c'est ton mental qui a fait qu'en trois mois, que ça a changé, parce que tu as fait les choses aussi.

Speaker 1:

Probablement pour ça, Alors, justement, tu parles du mental. Quels sont tes clients qui te donnent du fil à retordre? ou, éventuellement, tu te dis tu sais quoi, en fait, on ne peut pas vraiment travailler ensemble Et quels sont les clients avec qui tu obtiens le plus de résultats? Quelle est vraiment la différence?

Speaker 2:

entre les deux, la différence entre les deux, c'est l'aptitude des clients, déjà, et ce qu'ils pensent. Parce que parfois, le client, il pense qu'il a, c'est carrément comme s'ils payaient une chirurgie. Ils ne voient pas que, enfin, ok, c'est vrai qu'on a besoin du coach, mais à un certain moment, il y a 80% qui doivent venir de toi. Moi, je vais t'aider à réveiller les choses en toi. Après, le travail, il doit être fait par toi, et tu peux le voir chez certaines personnes que, voilà, moi, parfois, je le sens, je peux sentir que ça va venir vite, et je peux aussi sentir que, voilà, ça va prendre du temps, tu vois, parce que parfois, tu sais pas changer quelqu'un.

Speaker 2:

Et après, voilà, il y a un gros boulot psychologique à faire avec un client. Mais après, je ne suis pas très doué pour la psychologie et je ne serai jamais un psy pour un client, même si je suis prêt à écouter mon client, à l'aider, à le booster. J'ai quand même ce côté où c'est un peu, on trouve que mes entraî, c'est un peu, on trouve que mes entraînements sont un peu militaires. D'accord, c'est ça, moi, j'aime bien que ça bouge. Et après, si la personne suit, les résultats viennent très vite. Tu vois, les résultats viennent très vite. Tous mes clients qui ont été loin, c'est des gens qui étaient vraiment Enfin. C'est des gens qui étaient vraiment enfin, mais c'est normal. Il faut déterminer et pas s'arrêter.

Speaker 1:

Tu as une éthique de travail qui est vraiment incroyable et ça fonctionne vraiment pour les athlètes artistes, ou les artistes athlètes comme moi. Alors maintenant, j'aimerais qu'on focus sur les artistes athlètes, donc c'est-à-dire les danseurs, les gens qui font des arts martiaux pour la caméra, les gens qui font cascadeur, parce que là, on parle d'un métier, ça peut être à court terme, mais la plupart des gens sont passionnés, veulent le faire à long terme. Alors, il y a quatre piliers que j'aimerais adresser avec toi C'est la nutrition, l'entraînement en salle et comment cet entraînement en salle peut nous aider, la récupération et le fait de dormir bien et le stress. Alors, je propose qu'on commence par la nutrition. Donc, moi, j'étais danseuse Enfin, je le suis encore, mais ça a pris un peu de recul au niveau de mon activité principale.

Speaker 1:

mais quand j'étais danseuse, je pensais bien manger, je pensais manger sainement, mais en fait, personne m'a jamais expliqué comment manger. Alors, esthétiquement, j'en ai souffert, mais je pense que ma performance en a souffert aussi. Je n'étais jamais dans la culture McDonald's, j'étais jamais dans la culture du fait de boire du coca, des sodas et tout ça. Je pensais bien manger, mais en réalité, j'y connaissais rien. Beaucoup de danseurs avec lesquels je parle aujourd'hui ne savent toujours pas réellement. C'est quoi bien manger en tant qu'artiste-athlète, est-ce que tu peux nous donner les principes de base?

Speaker 2:

Bien sûr, cindy, pour moi, de toute façon, c'est pareil pour tout le monde. Quand, moi, je prends quelqu'un en face de moi et que je fais son analyse de besoins, c'est la première chose qu'on voit. La première chose et la grosse erreur que tout le monde fait actuellement, c'est ne pas manger assez de protéines, alors que les protéines, c'est le truc le plus essentiel, donc, c'est hyper essentiel pour tout le monde, encore plus pour un athlète qui est en train de détruire son corps en faisant des activités. Tu vois la danse, sauter, courir, tu vois Donc, là, c'est faire souffrir le corps et après, ne pas donner assez de protéines, assez de nutriments. Et les protéines, je vais dire, pour revenir à ça, c'est essentiel, tout l'inverse des glucides. Après, il y a beaucoup d'athlètes, ils ne savent pas c'est quoi une protéine, ils font encore la confusion.

Speaker 2:

C'est toute une éducation que je fais aussi avec mes clients tout au long du process, tout au long, s'ils sont là pour six mois, une année ou trois mois, donc, c'est important qu'on passe une heure ensemble, peut-être trois heures par semaine ensemble, mais à côté de ça, dans une journée, on a 24 heures. Donc, ce qu'il va faire une fois qu'il m'a quitté, mais à côté de ça, dans une journée, on avait 4 heures Ce qu'il va faire une fois qu'il m'a quitté, il est hyper content pour qu'on puisse avoir du résultat. C'est toute une éducation que je commence aussi à distance être là pour que la personne puisse savoir ce que je dois manger, c'est quoi une protéine, combien je dois manger de protéines, à quel moment je dois manger les glucides, et ainsi de suite, pour qu'on avance. Parce que c'est le gros, gros problème actuellement avec les gens. Et quand tu vois quelqu'un, je peux tout de suite dire quand je fais le premier entretien avec quelqu'un et que je vois ce qu'il y a, je peux tout de suite dire que je suis content dans ma tête, parce que je me dis on va très vite avoir des résultats parce qu'elle est loin du zéro. Tu vois ce que je veux dire.

Speaker 2:

Donc, il y a un niveau zéro, mais il y a des gens ils sont à moins 20 parce qu'ils pensent bien faire. Ok, c'est vrai qu'il y a beaucoup d'athlètes qui veulent bien faire, mais il ne s'agit pas juste de ne pas aller manger au McDonald's, tu vois, il s'agit aussi de s'intéresser à comment. Mais, c'est sûr, il y a beaucoup d'athlètes qui s'y connaissent maintenant, qui font des choses, mais pas tout le monde. Tu vois, donc, parce que le côté nutrition, bon après, ça dépend aussi du niveau de l'athlète. Parfois, il ne doit pas se casser la tête parce qu'il ya toute une équipe derrière lui, tu vois, mais un athlète qui est, qui est seul, ok voilà, il va peut-être demander la vie, le conseil d'un coach, toi. Mais il ya beaucoup d'athlètes, au début, comme quand on était jeunes, on avait les coaches. Mais voilà, c'est pas pareil. Tout dépend de ton niveau 6 pour avoir accès à certaines, comment je veux dire ça, certaines, pour tout dépend de l'entourage qui est autour de toi. Parfois, tu n'as pas besoin, tu ne dois pas savoir, tout vient comme ça, parce qu'on fait tout pour toi. Tu as une équipe, tu vois, psy, nutritionniste qui est là, et le coach est là. Donc, c'est toutes des choses que moi, quand je démarre avec l'alcool, je fais tout pour qu'il puisse comprendre pourquoi il doit… Pourquoi déjà, il doit manger assez de protéines, pourquoi déjà, il doit manger assez de bon gras? Parce qu'il y a aussi une grosse confusion autour de ça. Les glucides, pourquoi il doit… Les glucides, ce n'est pas essentiel, les glucides. Tu vois, j'explique tout ça et au fur et à mesure.

Speaker 2:

La première chose, c'est même si la personne mangeait un McDo ou mangeait mal. Mon premier but n'est pas de lui enlever le McDo, mais c'est d'être sûr déjà qu'il mange assez de protéines, qu'il mange assez de bons gras. Et quand ça, c'est acquis, c'est beaucoup plus facile après d'enlever ce qui est mauvais parce que il a eu assez, et ce qui est, en général, quand le corps mange, quand on donne au corps ce qu'il a vraiment besoin, il a beaucoup moins besoin des choses des crasses. Tu vois, et donc c'est ça la première chose.

Speaker 2:

Et une fois que je suis sûr que la personne, en fin de journée, elle a mangé assez de protéines, qu'elle a eu ses 4 repas, qu'il y a eu assez de protéines dans ses 4 repas, par exemple, tu vois, à ce moment là, on va commencer à enlever ce qui n'est pas bon, petit à petit. Mais en même temps c' pour moi qu'il comprenne ce qu'il fait, tu vois, pour qu'il puisse prendre son indépendance, tu vois, et on mange le matin, ou alors on mange pas le matin. Tu vois, et ainsi de suite, et après, c'est aussi maîtriser qu'est-ce que tu dois manger avant ta compétition ou avant ton entraînement, et tout ça fait que ton corps te répond mieux. Et qu'est-ce que tu dois faire après, qu'est-ce que tu dois manger après pour récupérer, et ainsi de suite.

Speaker 1:

Oui, même pour les danseurs, c'est hyper important de comprendre qu'est-ce qu'on mange avant et après de donner cours. C'est très différent de qu'est-ce qu'on mange avant et après d'un spectacle. C'est très différent de ce qu'on mange avant et après dans le battle. C'est super important. Juste pour résumer les protéines, c'est du poulet, du bœuf, des œufs, du yogourt grec, etc. Les glucides, il y a les fruits, les sucres, les sucres lents, le riz, les pâtes, etc. Les lipides avocats, de l'huile, des noix. Mais alors pour l'athlète, l'artiste-athlète qui veut rester athlète à long terme, quelles sont les conséquences possibles d'une mauvaise nutrition? Et quand je parle d'une mauvaise nutrition, ce n'est pas juste manger des crasses, c'est en fait ne pas donner à ton corps ce dont il a besoin. Parce que, c'est simple, moi j'ai fait pendant des années. je ne lui ai pas donné ce dont il avait besoin, parce que je n'avais pas les connaissances, parce que j'étais sous pression de l'industrie, qu'il fallait toujours être mince et donc j'avais tellement peur de grossir tout le temps. Donc, je ne donnais pas à mon corps ce qu'il avait besoin.

Speaker 2:

Mais que possible à long terme pour un athlète qui se nourrit mal. À court terme déjà, c'est les blessures. À long terme, je pense que c'est juste accélérer ton vieillissement. Tu ne vas pas durer. Alors que c'est simple. Moi, je le vois encore aujourd'hui. Je fais des choses que je n'aurais pas pu faire quand j'avais 18 ans ou 20 ans. Ne pas donner assez de protéines à ton corps, c'est juste le détruire, à savoir que tu as besoin de protéines, par exemple, pour tes ongles, tes cheveux et tout. Donc, c'est hyper essentiel que tu manges assez de protéines. Donc, si tu en as besoin, tu n'en consommes pas assez. Il y a des gens qui viennent chez moi. Ils ont peut-être 35 ans, mais on dirait qu'ils ont 45 facilement, et le corps même s'ils ne font pas de sport. Parce que les gens, ils ne comprennent pas ça. Ce n'est pas uniquement les protéines, ce n'est pas seulement parce que tu veux faire du sport, c'est parce que ton corps en a besoin. Et si tu ne consommes pas cette protéine, ton corps, il s'affaiblit. Alors tu n'as plus rien. Tu commences à avoir mal au dos, tu prends du poids parce que t'as pas de muscles déjà, parce que des muscles aussi, ils ont besoin. Bon, on pense que c'est uniquement pour les muscles. Mais les muscles, ils en ont besoin effectivement, mais les protéines, c'est les cheveux. Mais de l'autre côté aussi, tu vas perdre tes muscles. Quand tu te lèves tous les matins, tu manges pas le matin. Et puis je vois des gens, ils me disent qu'ils mangent une fois par jour. À la fin, tu as les choses qui viennent avec le mal de dos, et ça commence comme ça mal au genou, parce que tu n'as plus de muscles, ton corps ne brûle plus, mais il garde le gras. Et quand tu manges une fois, une fois dans la journée, ton corps ne brûle pas. Et alors il y a le truc qui se passe, c'est que tu perds du muscle, tu commences à prendre du gras, et le gras, ça prend de la place, et alors les problèmes de dos arrivent parce que tu n'as plus de muscles non plus, et le genou parce que tu prends du poids, et ainsi de suite. Donc voilà, après moi, je le vois, parce que quand ils viennent chez moi, tu le vois tout de suite, ça va avec Quelqu'un qui mange une fois par jour ou après, ils sont souvent surpoids. C'est ça qui est bizarre. C'est ça le truc, c'est de corriger tout ça. Après un mois, ça commence déjà à aller mieux. Je n'ai plus mal au dos, et ça, tu vois que voilà, ça commence. Tu vois, ils sont déjà très contents de ne plus avoir mal au dos et alors voilà, on mange plus et on perd du poids, donc, c'est voilà. Tout athlète doit quand même s'intéresser à ça, même si on n'est pas, surtout si tu n'es pas entouré.

Speaker 2:

Tu vois, et même si tu es entouré, c'est quand même important pour moi de maîtriser un peu pourquoi tu dois manger assez de protéines pour tes muscles, pour ta récupération. Tu vois, les bons gras, tu en as besoin, pour tes hormones, tout ce qui est testo et toutes les choses comme ça. Les glucides, ok, tu en as besoin, vraiment pour Après, si on rentre dans les glucides, on peut parler des sucres lents et des sucres rapides. Tu vois, et moi, il faut toujours expliquer à quel moment tu as besoin des sucres lents. Avant l'entraînement, tu as besoin des sucres lents, tu vois, pour avoir de l'énergie tout au long de ton show ou de ton entraînement. Tout de suite après l'entraînement, un peu de sucre rapide parce que t'as hypoglycémie, tu vois, et ainsi de suite, pour faire remonter un peu ta glycémie. Tout ça pour optimiser ta récupération. Et c'est des choses que tu expliques aux gens, et quand ils comprennent, ben Et encore, il faut qu'ils s'y intéressent.

Speaker 1:

Parce que voilà, ça, c'est encore autre chose.

Speaker 2:

Aussi, parfois je parle avec des danseurs Et, en fait, on a un peu envie de mettre ça de côté. On pense que c'est compliqué. Mais ce n'est pas compliqué Et beaucoup de gens ne s'intéressent pas à ça, comme tu dis, parce que c'est chiant. Ok, c'est vrai que tu ne dois pas compter les calories tout le temps, mais c'est important de faire ça au début pour un peu savoir qu'est-ce que tu es en train de mettre dans ton corps. Tu vois, c'est important, ça, ça rentre dans ton corps. Donc, à un certain moment, tu veux savoir exactement qu'est-ce que je suis en train de rentrer dans mon corps.

Speaker 2:

Tu vois, tu ne dois pas faire ça toute la vie, mais voilà, il faut le faire à un certain moment pour lancer quelque chose, et puis, après, tu le sais plus ou moins, tu n'as plus besoin d'être dans le calcul, mais tu dois…. Si tu vas voir un coach et il te dit tu vas y arriver sans que je te mette sur la balance, déjà, pour connaître ta masse musculaire, tu n'as pas besoin de compter les calories, tu t'en fous de la nutrition, je ne sais pas. Mais il vaut mieux faire demi-tour un coach qui ne t'oblige pas à savoir c'est quoi les protéines, à savoir ce que tu manges, et tu dis ouais, on va juste s'entraîner, mais ce n'est pas possible, ça ne va pas durer, ça, ça ne va pas durer.

Speaker 1:

Et c'est important que tu le dis, parce qu'en tant qu'artiste-athlète, c'est pas juste notre masse musculaire, c'est pas juste l'énergie, l'esthétique, il y a ça peut aussi. une mauvaise nutrition peut aussi entraîner des blessures à long terme.

Speaker 1:

Donc, j'espère que, voilà, j'espère que ce message-là il va passer pour les gens qui nous écoutent. Alors, on va passer au deuxième bloc, qui est le bloc entraînement. Alors, moi, pendant très longtemps, très, très, très longtemps pendant ma carrière, oui, je dansais, j'étais physiquement active, j'étais dans le théâtre du mouvement, etc. Donc, l'analyse du mouvement, c'était une passion, la danse, c'était le highlight de ma vie. Mais aller à la salle de sport, la musculation, c'est un truc que je détestais, jusqu'à ce que je m'y mette et que je découvre la beauté de la technique, j'ai vraiment commencé à regarder le truc d'une autre façon. Maintenant, j'adore.

Speaker 1:

Donc, un premier entraîneur m'a sauvé la santé, m'a changé ma vie, il m'a fait aimer la salle de sport, il m'a fait aimer le travail de résistance à soulever des poids. Toi, tu m'as fait comprendre comment faire ma programmation à la salle de sport pour être sûre que je sois en ligne avec mes objectifs d'ance, avec mes objectifs arts martiaux, etc. Mais pourquoi est-ce que tu penses qu'il y a beaucoup de gens qui font d'autres sports, qui font d'autres activités sportives, qui, en fait, n'aiment pas la salle de sport? c'est quoi qui nous retient, en fait? j'entends beaucoup de gens dire ouais, mais c'est chiant, c'est ennuyeux. est-ce que c'est vraiment. il n'y a que ça qui les retient, ou il y a autre chose?

Speaker 2:

ce qui les, c'est peut-être qu'il ne juge pas de l'efficacité d'aller à la salle, de faire ça en parallèle, parce que, pour arriver à bien faire un mouvement, ce n'est pas tout le temps en faisant le mouvement que tu vas mieux le faire. Tu dois travailler le mouvement autrement, avec des autres. Tu vas à la salle, tu peux essayer de reproduire le mouvement à la scène, mais pas sur le terrain. Parce que faire toujours du spécifique, parce qu'il y a plusieurs choses en fait, à un certain moment, il faut faire du spécifique, mais avant le spécifique, tu dois quand même faire du renforcement musculaire Et ce renforcement musculaire va te permettre de faire la transition entre le spécifique avant de passer vraiment sur le terrain. Parce qu'en fait, il y a beaucoup d'athlètes aussi. Ce que je veux dire, c'est que ils ne veulent pas mélanger le bodybuilding. Quand on parle de musculation, on ne parle pas de bodybuilding. C'est ça que beaucoup ne comprennent pas, c'est ça que beaucoup ne comprennent pas, c'est ça le frein en fait.

Speaker 2:

Donc, renforcement musculaire ne veut pas dire que je fais du bodybuilding, renforcement musculaire veut dire prévenir des blessures aussi, et voilà, et faire pouvoir durer, aller au bout du show, parce que bon, ton show dure une heure. Au bout de 30 minutes, tes muscles commencent à être fatigués et tout. Donc, faire du renforcement musculaire te permet de tenir peut-être 50 minutes et plus. Quoi, tu vois, c'est de durer plus longtemps, d'être plus à l'aise dans le jeu, comme je vais dire. Tu vois, il y a beaucoup d'athlètes qui comprennent ça aujourd'hui. Ce plus là lui permet d'être plus à l'aise sur le terrain Et c'est hyper important, d'autant plus que le fait de faire du renforcement, comme ça sur le côté, te permet d'éviter beaucoup de blessures. Tu vois, parce qu'il y a une chose comme ça sur le côté, te permet d'éviter beaucoup de blessures. Tu vois, voilà, parce qu'il y a une chose, moi, je le vois. Ok, ils ne font pas la salle, ils sont toujours sur le terrain, mais ils se blessent aussi souvent.

Speaker 1:

C'est ça que je vois autour de moi, ça commence à changer, dans le sens où les gens, il y a un engouement maintenant pour la salle, pour obtenir des résultats au niveau esthétique. Je ne suis pas sûre que beaucoup de gens comprennent réellement comment la salle peut les soutenir au niveau performance. Par exemple, moi, il y a des fois où je suis venue vers toi et je t'ai dit tiens, il y a des mouvements au niveau explosivité, au niveau de certains styles de danse. je dois être plus explosive Et tu m'as donné des exercices spécifiques pour que certains muscles s'adaptent à une certaine explosivité. Et là, j'ai pu l'incorporer après dans ma danse. mais ce lien-là, j'ai pu le faire que parce que toi et moi, on a eu des conversations au niveau de ma programmation, de ce que je faisais à la salle par exemple, tu vois Oui, c'est ça, c'est ça, c'est Enfin comment je veux dire.

Speaker 2:

Évidemment, quand tu vas à la salle, ce n'est pas pour juste faire du renforcement musculaire. Il faut que ça ait un rapport avec ton activité, avec ta danse ou avec le sport que tu fais. Ça, c'est important de ne pas commencer à faire tout et n'importe quoi. Il faut que ça ait un rapport direct. Et puis, il y a les bases. Comme je vous dis, dans le renforcement musculaire, tu as les bases, tout le monde fait du dis dans le renforcement musculaire, tu as les bases. Tu vois, genre, tout le monde fait du squat, tout le monde fait du glissé, et puis après, à un certain moment, il faut que ça devienne plus spécifique. Il faut qu'il y ait des mouvements plus spécifiques comment dire spécifiques par rapport à ton activité, comme là, maintenant, tu m'as d'explosivité. Donc, on va introduire des mouvements Et je pense que si c'est expliqué comme ça à beaucoup de gens, beaucoup de gens seront plus intéressés par rapport aux gens que tu dis, qui ne s'intéressent pas. Mais c'est ça en fait.

Speaker 1:

Et puis, il y a un deuxième aspect aussi, c'est travailler les déséquilibres musculaires. Donc, par exemple, comme tu dis, dans la danse, on fait toujours les mêmes mouvements, dépendant du style de danse qu'on fait. Moi, je faisais beaucoup de dancehall, donc, en fait, j'étais beaucoup sur les jambes pliées. En fait, mes quadriceps étaient super développés, enfin, par rapport à la normale des jambes, on va dire, mais en fait, ils étaient peu développés par rapport à mes quadriceps par exemple, Et donc ça aussi, c'est des choses qu'on peut travailler à la salle, parce que ça aussi, ça a des conséquences après sur des possibles blessures.

Speaker 2:

Bien sûr, bien sûr. Ouais, tout à fait, je vois ce que tu veux dire. Ouais, effectivement, on va corriger des déséquilibres. Quand tu viens à la salle, mais c'est aussi pour renforcer Toi tu trouves que tu avais les estioles qui n'étaient pas assez musclées.

Speaker 1:

À l'époque, non, mais non, j'ai bien rééquilibré, je trouve. Mais à l'époque, en réalité, ils étaient faibles, ils étaient vraiment faibles par rapport à mes quadriceps. Époque, en réalité, ils étaient faibles, ils étaient vraiment faibles par rapport à mes quadriceps. Ouais, quand j'ai commencé le fitness, il y avait une grosse différence. Et maintenant je le vois, et au niveau force, parce qu'il y a plein d'exercices où j'avais du mal, ou maintenant j'ai beaucoup plus facile et aussi au niveau esthétique.

Speaker 1:

en fait, ma jambe est beaucoup plus équilibrée au niveau esthétique. en fait, ma jambe est beaucoup plus équilibrée au niveau esthétique aussi.

Speaker 2:

Ah, tant mieux. Très bien, bien joué, sylvie.

Speaker 1:

OK, maintenant j'aimerais parler des blessures, parce que souvent, et alors ça c'est le truc, en tant qu'artiste-athlète, on ne veut pas entendre et qu'on n'écoute jamais d'ailleurs. C'est quand on est blessé, le docteur nous dit il vous faut du repos. Mais nous, c'est notre métier. Donc, le repos, ça ne nous va pas, ça nous met en dépression, mais aussi, souvent, le repos, ce n'est pas la meilleure des solutions non plus, mais par contre, il faut savoir s'entraîner avec une blessure. Et moi, j'ai appris beaucoup en travaillant avec toi. Quels sont tes premiers principes quand quelqu'un est blessé? pour quand même s'entraîner, mais de manière safe? Ou comment est-ce que toi, tu abordes la chose quand tu as un client qui est blessé, mais pour quand même continuer à s'entraîner, pour ne pas être dans le sofa et de plus rien?

Speaker 2:

faire Le repos. On ne veut pas dire qu'il faut s'asseoir et ne plus bouger non plus. Tu vois, le repos, ça peut être, à la place de venir à la salle, tu fais du vélo, par exemple. Tu vois, quand on parle de repos, c'est que le corps, il a besoin de récupérer, ou alors tu diminues les séances et tu adaptes l'exercice. Le repos, c'est une façon de décharger aussi, parce qu'il y a des athlètes, quand il n'y a pas assez de suivi, on peut toujours vouloir être dans…. Je vais faire mieux que la fois passée. Mais à un certain moment, il faut aussi comprendre que le corps a besoin de faire moins que ce que tu as fait la semaine passée. Et quand on ne respecte pas ça, le corps nous oblige, c'est le repos forcé. Tu vois. Donc, à un certain moment, il faut.

Speaker 2:

Le repos veut dire ouais, voilà. Mais tu dois voir si tu es, si tu as une'incapacité de bouger, tu dois voir l'état dans lequel tu te trouves, tu vois. Mais parfois, tu ne dois pas t'arrêter. Le repos ne veut pas dire qu'il faut t'arrêter, il faut juste, voilà, diminuer l'intensité. Si c'était trois fois, ben, deux fois, une fois en moins, et puis pendant quelques temps. Mais moi, je ne suis pas pour le fait qu'il faut complètement arrêter, à moins qu'il le faut vraiment, il faut toujours adapter.

Speaker 1:

Et ça, c'est d'ailleurs une de tes spécialités, je dirais, moi, je t'ai vu entraîner des gens qui avaient différentes capacités.

Speaker 1:

Quand j'étais blessée, tu m'as donné plein d'exercices avec les T-Rex des élastiques, et donc, j'ai pu garder mon niveau pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, pour ressortir de l'autre côté, quand ma blessure était guérie, sans avoir perdu de la masse musculaire ou de la force, et quand même pouvoir reprendre d'un bon niveau. Alors, j'aimerais parler des saisons de l'athlète, parce que ça, c'est autre chose, et je parle de nouveau de la danse, parce que là, j'étais souvent sous pression. C'est que, dans la danse, il y a un peu cette pression de l'industrie qu'on doit être prêt à son optimal 365 jours à l'année. Et on ne peut pas, tu vois, on doit vraiment être au maximum de notre performance.

Speaker 1:

Et en fait, quand je suis tombée dans le fitness, je me suis rendue compte qu'en fait, il y a des saisons, et toi tu en parles maintenant, il y a des moments où on décharge, il y a des moments où on s'entraîne avec moins d'intensité. Est-ce que tu peux nous donner un peu manière de voir l'entraînement en se disant, en fait, il ya des saisons dans l'année, ou si, en tant qu'athlète, quand tu étais sprinteur, il ya des saisons, on n'est pas toujours à l'optimal?

Speaker 2:

ouais, c'est sûr. Ouais, ouais, c'est ça. Donc, dans l'année, tu as toujours eu là la présaison avant, avant le début de la saison. Voilà, tu commences pas spécialement à faire de la muscu ou des choses comme ça. Il y a toujours un travail préparatoire. Après, on fait le renforcement global. Ce n'est plus le cas maintenant. C'était quand j'étais athlète. Quand tu prends quelqu'un, au début, tu dois voir si tu as des objectifs dans l'année. Il faudrait que tu sois prêt à ce moment-là. Ça ne sert à rien d'être en forme trop tôt et voilà, après, c'est pas possible que tu sois à 100% toute l'année. Ça, il faut bien tenir compte de ça. Et genre, toi, par exemple, si tu me dis que, ouais, t'as un grand show au mois de, au mois de septembre par exemple, d'abord tu commences par faire du renforcement en général, et puis, plus on approche de ton show, plus ça doit devenir spécifique. Tu vois, et je sais que tu vas faire des choses explosives À ce moment-là, on peut faire plus des choses explosives, mais au début, on n'aura pas besoin de. Donc, ça veut dire qu'au début, tu peux faire un peu de force. Tu vois, avant de venir aux choses explosives, donc, toute l'année, tu ne peux pas faire de la force. À un certain moment, tu dois changer un peu. Voilà, tu peux travailler aussi d'une autre façon, changer un peu tes entraînements et ne pas être toujours dans le truc. Comme je disais tout à l'heure, je veux faire toujours mieux que ce que j'ai fait la semaine passée. Ce n'est pas ça, donc, moi, par rapport à mes clients, aux clients que j'ai quand je prends un nouveau client, c'est des cycles en fait. Donc, le premier mois, c'est toujours d'office, pour travailler la technique de la personne. tu vois, il y a un certain nombre de répétitions à faire dans les exercices. Il faut voir aussi combien de fois la personne peut s'entraîner dans la semaine. Le deuxième mois, on peut faire un, il faut toujours travailler, on peut toujours continuer à travailler. Travaille la technique Un débutant, il va prendre en force aussi, tu vois. Et puis, le deuxième mois, on va travailler un peu plus vraiment sur la force. Jusque-là, on ne parle pas encore de perte de poids, ou je vais prendre du muscle. Mais voilà, il y a des bases qu'il faut respecter avant de faire ce que la personne veut. Parce que, comment je vais dire ça? On va dire voilà, ce mois-ci, on fait de la force. Le deuxième mois après, on peut se décharger, faire plus de hypertrophie. Un mois, tu peux aussi travailler un peu plus sur ta flexibilité, par exemple. Un autre mois, tu peux travailler un peu axer ce mois-là sur un peu plus d'endurance, un autre mois, tu peux bien faire du poids du corps. Tu vois, et c'est avoir des cycles comme ça, ça, c'est une façon de cycler que je peux faire avec les gens, ça, c'est une façon de cycler, par exemple, pour laisser reposer aussi tes articulations. Parce que si ce mois-ci, je fais lourd sous le squat et que le mois d'après je continue à faire du loup sur les squats, ça ne va pas être bien pour mon genou, par exemple. C'est de faire loup. Peut-être, un mois, quatre semaines, on essaie de pousser, pousser, pousser, pousser sur les squats.

Speaker 2:

Pendant ce temps, les autres exercices, les autres exercices comme le hip thrust, je fais léger, le deadlift, je fais léger, le bench press, je fais léger, ou alors épaules, je fais les jetois, et le mois suivant, les squats, on va faire, on va faire vraiment léger sur les squats. Et là, je peux choisir un autre but. Ça peut être le haut du corps, bench press, ou alors ça peut être des tractions lesté, ou bien ça peut être sur le pôle d'ampes, ou travail un peu le dos ou le dédif à moment-là, parce que le deadlift ne va pas solliciter le genou comme sur les squats, comme ça. En fait. Le but ici, c'est de laisser tes articulations se reposer de temps en temps. Donc, imagine un mois que tu ne fais pas de squats lourds, ton genou va récupérer.

Speaker 2:

Tu vois, pendant ce temps-là, tu continues à travailler ta force, mais avec un autre mouvement. Tu vois, ça, c'est une façon de faire pour les gens, la population générale. Mais un athlète, tu dois travailler en fonction de son objectif. Tu vois, donc, tu prépares, tu dois savoir combien de temps on a, voilà, tu regardes au début, peut-être qu'il a un truc qu'il faut corriger, comme toi, tu avais tes issues. Tu vois, On peut faire un micro-cycle où on essaie de rattraper ça vite fait, pendant trois semaines, avant de faire du renforcement général, de travailler ta force, et le plus important pour toi sera, quand le show va approcher, de complètement diminuer tout ce qui est charge lourde et tout, et de partir plus sur de l l'explosivité.

Speaker 2:

Tu vois, évidemment, à 2h30, tu travailles ton cardio. Donc, tu peux prendre un mois où tu fais moins de muscu parce que tu sais pas faire les deux en même temps. Tu sais pas faire les deux en même temps. Moi, quand on faisait, en tant qu'athlète, je me souviens, début de saison, on travaillait beaucoup le foncier, on travaillait beaucoup l'endurance, on faisait de la muscu, certes, mais c'était le moment de vraiment travailler la condition générale, l'endurance générale, et puis après, ça se rapprochait un peu plus spécifique explosivité, toutes les choses comme ça. Donc, ce n'est pas la même chose pour un athlète que pour, mais tu as plusieurs options. Le plus important, c'est de laisser reposer tes articulations, tu vois, et de ne pas être toujours dans le fait que, toute l'année, tu dois se lever haut.

Speaker 1:

De toute façon, ton corps, il ne sait pas, et tu risques d'être frustré parce que voilà et alors, j'aimerais juste souligner quelques petites choses que tu dis qui sont en fait très importants pour les gens. Enfin, de nouveau, je pense aux danseurs, parce que je vois des erreurs qui sont commises, mais déjà de un. Tu parles de mois d'entraînement. Il y a un cycle pendant un mois.

Speaker 2:

Tu fais déjà de un tu parles de mois d'entraînement.

Speaker 1:

Il y a un cycle. Pendant un mois, tu fais ça pendant un mois, tu fais ça, pendant un mois, tu fais ça, Et donc, en fait, tu te prépares petit à petit pour un spectacle, un show, une tournée. Mais très souvent, les danseurs, parfois, ils se disent Ah, ok dans deux, trois semaines, aller faire du cardio et être prêt.

Speaker 1:

En fait, ça se prépare des mois à l'avance, mais il faut être sûr qu'on a une programmation spécifique, qu'on qu'on se prépare au bon moment pour ce show et parfois c'est difficile dans nos métiers, parce qu'il se peut qu'on ait un casting demain et on doit quand même être à un niveau élevé, mais en fait, l'optimal c'est pendant la tournée, en fait. Mais donc, tu parles de mois de préparation et avec une programmation spécifique, parce que tu parles aussi du fait qu'on peut pas faire deux choses en même temps. On peut pas travailler et la force et l'explosivité, et le cardio et la mobilité, tout ça en même temps. On regarde ce qu'on fait pendant quelles semaines, donc après.

Speaker 2:

Pour un débutant, c'est possible de tout mélanger, mais pour un athlète confirmé, chaque cycle doit être assez sur quelque chose qu'il faut travailler, parce que sinon c'est augmenter la fatigue. Un débutant, il n'a pas besoin de la même intensité, mais si quelqu'un, si un athlète s'entraîne, il ne va pas faire l'endurance comme un débutant, donc ça va lui prendre beaucoup d'énergie. Donc, il faut alléger un peu. Tu ne peux pas tout faire en même temps, tu ne peux pas faire dans le même mois de la force de l'endurance. Donc, c'est mieux comme ça, parce que ton corps, il va récupérer beaucoup plus facilement. Et voilà, il ne faut pas négliger…. Il y a toujours une charge de travail. Une charge de travail, voilà, et les blessures viennent, parce que parfois, comme tu le dis maintenant, il va ces trois semaines, il va commencer à à une grosse charge de travail, et puis il n'aura jamais le temps de récupérer, avant les trois semaines non plus, de tout ce qu'il aura fait pour le show.

Speaker 1:

Tu vois, Et alors le prochain bloc. J'aimerais parler du sommeil et de la récupération. À quel point est-ce que le sommeil et la récupération sont importants pour l'artiste-athlète, je vous le dis, c'est tout le monde.

Speaker 2:

Le sommeil, la récupération. Sans récupération, tu ne sais rien faire. Si tu n'as pas récupéré, tes entraînements ne sont pas les mêmes. J'ai déjà vu des gens qui viennent à la salle et puis voilà, ils me disent souvent ouais, la semaine passée, j'ai encore fait ça, mais ouais, est-ce que tu as bien dormi? Ça va, tu récupères bien. Voilà. Et le sommeil, la récupération, on voit avec le stress, tu vois, C'est souvent associé. On ne dort pas bien parce qu'il y a un stress, et plus il y a du stress, moins tu vois. Mais c'est quelque chose qu'il faut arriver à donner aussi une priorité à ce facteur-là, et ce n'est pas juste dormir, c'est aussi est-ce que j'ai pu récupérer de l'entraînement? Si tu as encore des courbatures, ou tu vois, alors, si tu as encore très, très mal à la jambe ou quelque chose comme ça, ça veut dire que c'était trop, que la charge de travail était trop. Donc, c'est ça aussi. Il faut analyser ça, et c'est important de demander ça. Moi, je le demande à mes clients et on adapte la charge de travail, parce que si maintenant je suis dans, si il revient chaque fois et qu'il n'a pas récupéré qu la charge de travail, parce que si, maintenant, je suis dans si il revient chaque fois et qu'il n'a pas récupéré, qu'il a encore mal de la séance passée, c'est pas bon signe. Tu vois, il faut qu'il ait récupéré et c'est ça aussi la récupération. Il y a dormir et avoir récupéré de l'entraînement que tu as fait avant de retourner. Alors il peut y avoir plus. Ça peut être dû à beaucoup de choses. S'il revient et qu'il a encore très mal, peut-être qu'après l'entraînement, il n'a pas mangé ce qu'il fallait pour récupérer.

Speaker 2:

Tu vois, parce que on parle d'un timing c'est pour ça que je parlais tout le temps, on parlait de la nutrition, de timing. Après l'entraînement, après un dur entraînement, tu veux tout de suite manger les choses que ton corps a besoin pour pouvoir commencer ta récupération. Tu vois, et c'est hyper important pour un athlète de faire ça, tu vois, dès que tu as fini ton show, tu dois, tu es déjà dans la récupération avec les choses que tu vas commencer à manger. Tu vois, sinon ton corps, il va être usé, il va être fatigué, voilà, on sait ce qui suit, c'est la blessure et toutes les choses comme ça. Donc, dormir, c'est sûr, tout le monde n'a pas besoin de 8 heures de sommeil, mais il faut que l'incupération passe par le. Il faut que t'aies, il faut que t'aies nuit, quand t'as dormi, que t'aies un sommeil récupérateur. On va dire toi, après, laisse les charges d'entraînement, est-ce que c'est bien espacé, est-ce que tu récupères avant de retourner à l'entraînement? Ça, il faut analyser Et c'est ça, c'est là que tout est lié, en fait.

Speaker 1:

Moi, je dirais quand même que, par rapport au sommeil, depuis que le fitness a une place prépondérante dans ma vie, je dors beaucoup plus Après, je m'entraîne comme une pété aussi D'exploser. À quelques mois. Oui, Par exemple, en Krav Maga, pendant des mois, je me suis entraînée 17 heures semaine et je sais que je pousse mes lévites Là. Pour l'instant, je suis dans une période un peu plus calme, mais j'accorde beaucoup d'importance à mon sommeil et je sais que mon corps en a besoin et j'y accorde énormément d'importance.

Speaker 1:

Alors, question par rapport au stress et la gestion du stress. Donc, on a déjà parlé du fait que le stress peut avoir un impact sur les insomnies ou la qualité de sommeil, Mais aussi, j'aimerais te parler de la gestion du stress et les conséquences que ça a sur le corps, Parce que je sais que toi, en tant qu'athlète, quand tu faisais du sprint, tu étais très stressé en moment de compétition. Alors, les gens qui sont des cascadeurs face à la caméra, il y a quand même une certaine pression. Je veux dire, quand tu fais des cascades en face de la caméra, ça coûte cher, le temps coûte cher, donc on n'a pas envie de reprendre le truc dix fois, donc t'as intérêt à le faire le bien le plus rapidement possible. En tant que danseur, il peut y avoir une pression aussi en fonction du spectacle. Comment est-ce que toi tu gérais le stress et est-ce que ce stress avait un impact sur la manière?

Speaker 2:

que la compétition se déroulait quand tu étais sprinteur. Ça, c'est, si il n'y a pas photo, c'est sûr, ça a un impact direct, parce que tu peux être meilleur athlète en entraînement, tu peux faire les entraînements, et le coach, il va dire ça, c'est sûr, tu vas faire ce temps-là à la compète. Si l'athlète a du mal à gérer ce stress-là, voilà, c'est en dessous de ces 50% de ses capacités. Donc, il faut avoir des techniques, tout est possible. La respiration profonde, l'entourage des psys, voilà, tout ça rentre en jeu. Et ce stress-là, il faut pouvoir le gérer. Quoi?

Speaker 1:

Et comment toi tu le gérais quand tu étais plus jeune, moi, je faisais l'auto-respiration Juste avant la course.

Speaker 2:

Je pouvais m'allonger, me concentrer uniquement sur ma respiration. Donc, c'était ça, c'était ça mon truc. Mais personnellement, moi, c'était ça, c'était l'auto-respiration pour pouvoir rentrer dans ta bulle avant la course.

Speaker 1:

Si tu avais un conseil à donner aux artistes-athlètes pour rester dans l'industrie à long terme, ce serait quoi?

Speaker 2:

Un conseil général, c'est de s'intéresser à leur hygiène de vie. C'est l'hygiène de vie, tout simplement. Plus on prend de l'âge, plus ça devient important Si tu veux durer. Il y a des athlètes qui ont qui ont performé beaucoup plus longtemps, mais ils avaient une hygiène de vie irréprochable. Donc, c'est bien dormir, parce que, à partir d'un certain âge, tout ce que tu fais, ton corps récupère. Il prend plus de temps à récupérer. Donc, tu dois faire beaucoup plus attention. Voilà, avec l'âge, tu dois manger plus de protéines encore. Tu vois, si, étant jeune, tu ne mangeais pas assez de protéines et que tu continues à ne pas manger cette protéine, avec l'âge, avec l'âge, t'as encore plus besoin de manger de protéines. Tu vois, pour tes cellules. Donc, si tu le fais pas, ben, tu vas vivre plus vite. Donc, c'est ça, quoi? c'est l'hygiène de vie?

Speaker 1:

si les gens veulent travailler avec toi en tant que coach en salle pour l'instant, tu coach en belgique ou bien s'ils veulent s'entraîner avec toi à distance via ton application. Donc, tu entraînes aussi les gens à l'international. Où est ce que les gens peuvent te trouver?

Speaker 2:

sur les réseaux sociaux ou sur instagram et à la coaching. Il ya mon application, mais il faut d'abord m'envoie un email. En fait instagram. Je suis très actif sur instagram pour l'instant.

Speaker 1:

Merci beaucoup, issa, en tout cas pour tous tes conseils. Et on se revoit à la salle.

Speaker 2:

C'est très enrichissant. Oui, merci à toi, cindy, ciao, ciao.

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